Dans
une autre séquence du film, Salieri se remémore une partition de Mozart :
celle de la « Gran Partita pour instruments à vent » qu’il
découvrit négligemment posée sur un pupitre, dans le palais de Colloredo, et
qui provoqua son émerveillement.
Plusieurs décennies plus tard, Salieri en fait au soir de sa vie une
brillante analyse pour le prêtre devant qui il égrène ses souvenirs, dans ce
qui est sans conteste l’une des scènes les plus authentiques du film ; une
séquence qui prouve, en tous cas, que le musicologue-conseil de Milos Forman,
- Zdenek
Mahler, un parent du compositeur Gustav Mahler - savait de quoi il
parlait ; même s’il a par ailleurs laissé passer – mais a-t-il eu un autre
choix ? - tellement d’erreurs parfois impardonnables.
« Ce
n’était certes pas un singe savant qui avait pu composer cela », conclut
Salieri avec une extrême clairvoyance.
c'est dingue... je cherchait le nom de cette musique de Mozart, la Gran partita.
RépondreSupprimerJ'ai pensé pour la trouver que dans Amadeus c'était ce fameux moment où Salieri la lit et débute sa description par : "Sur le papier ça n'avait l'air de rien". Miracle j'ai trouvé grâce à vous et à cette phrase. ça n'a l'air de rien comme ça mais ce genre de chose me démontre que je ne suis pas seul dans l'univers.. L'univers de Mozart :) ...
Entre 18 et 19 ans j'ai regardé ce film tous le jours, sans trop savoir pourquoi. J'imagine que vous l'avez regardé 1000 fois aussi pour en parler si bien et voir ce que nous, profanes, nous ne voyons pas et ne comprenons pas. Bien des réponses s'offrent à moi maintenant, Je vais être votre plus fidèle lecteur.. Merci Michèle et je vous admire beaucoup. --- Luc
J'ai écrit profane, mais j'aurais dû écrire "Médiocres" ;)
SupprimerMédiocre, vous ? Jamais de la vie. Quand on aime Mozart au point de regarder tous les jours le film Amadeus, on n'est pas un médiocre.J' ai d'ailleurs fait la même chose que vous, avant de découvrir toutes les erreurs volontaires de ce film qui reste malgré tout un chef d'oeuvre.
SupprimerCordialement
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille
Bonjour Michèle,
SupprimerPardon de m' immiscer de la sorte, mais je pense que Luc Alexis fait içi allusion à la toute fin du film quand Antonio Salieri se faisant ammener à la scelle dit au prêtre bouleversé qu'il parlera de lui (à dieu) et se fait "Le Champion, Le Saint Patron de tous les Médiocres" et absoud d'un signe de croix les "fous" de l'asile sur son passage.
En effet, vous avez raison, c'est bien Salieri qui, à la fin du film, se proclame le "saint patron "de tous les médiocres de la terre, et même "leur champion".
RépondreSupprimerDiable, il semblerait que vous ayez regardé "Amadeus" encore plus souvent que moi ! Je ne coyais pas cela possible.
Cordialement
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille
Beaucoup de compositeurs ensuite ont composé nombre de morceaux quasiment destinés à tomber dans les oubliettes, sauf pour quelques experts érudits. C'est comme s'ils s'étaient cru obligés de produire et de montrer leur capacité de création.
RépondreSupprimerJe pense que Mozart n'a jamais oublié le public, il n'a jamais composé pour une élite, il a toujours voulu émouvoir. C'est ce qui le distingue de beaucoup d'autres.
Jean-Louis